Qu’attendons-nous
pour agir ?

Qu’attendons-nous
pour agir ?

La pollution des océans n’est que peu visible dans notre quotidien. Seulement 1% de cette pollution se trouve en surface et 5% sur nos plages. Les 94% restants sont au fond de l’océan.

Depuis la découverte de ce problème, de nombreuse associations ont vu le jour et des campagnes de sensibilisation ont été réalisées par les ONG.

Les associations avancent ce nombre : 150 millions de déchets plastique flottent en 2017 sur nos océans. Soit une surface de 3,43 millions de km² (6 fois la taille de la France), rassemblant 750 000 débris par km². Chaque année, c’est 8 à 9 millions de tonnes de plastique qui se déversent dans nos océans, causant la mort de centaines d’animaux marins tous les jours. Et selon une étude de la fondation Ellen McArthur, à cette vitesse, en 2050 il y aura autant de masse de poisson que de plastique dans nos océans.

« L’océan est très résilient : si nous cessons de jeter du plastique dans la mer aujourd’hui, dans 50 ans nous aurons retrouvé l’écosystème de départ. C’est quelque chose qu’on peut changer avec la loi, la pédagogie et l’éducation »

Romain Troublé, secrétaire général de la goélette Tara Océans

La pollution et dépollution à grande échelle dépendent essentiellement des mesures gouvernementales, mais chacun doit s’organiser pour la diminuer drastiquement. Depuis 2017, la Chine a fermé ses frontières aux déchets étrangers. C’était 8,4 M de tonnes de déchets chaque année : 50% provenant d’Europe et 1,42 M de tonnes des États-Unis. D’après l’université de Géorgie, la fin de l’importation par la Chine représenterait 111 millions de mètres cubes n’ayant nulle part où aller d’ici à 2030.

Mais il y a de l’espoir : en Afrique, plusieurs pays ont interdit la vente de sacs plastique à usage unique non biodégradable. En Dominique, TOUS les produits en plastique sont interdits depuis le 1er janv. 2019. A Amsterdam, Ekoplaz est le 1er supermarché où le plastique est banni. Au Portugal, la compagnie Hi Fly a décidé d’en finir avec le plastique à bord de ses avions.

La surface de nos océans est polluée par des déchets flottants, se fragmentant, en micro-déchets. Ils représentent 88% de la pollution de surface. Ils proviennent d’emballages, bouteilles, gels douches et dentifrices contenant des micro-billes… mais surtout des rejets industriels de l’industrie cosmétique et du textile synthétiques.

« If you can’t reuse it, refuse it »,« Si vous ne pouvez pas les réutiliser, refusez les ! »

Beat Plastic Pollution

« La connaissance est source de toutes valeur, elle est aussi la solution la plus concréte à notre problème écologique actuel. Un déchet, c’est quelque chose que personne ne veut.Il faut donc lui apporter de la valeur pour résoudre ce déchet. C’est ce qu’on appel le Waste to ressource. Il suffit maintenant de mettre la bonne connaissance sur le bon déchet pour créer une ressource. Notre problème est notre emprunte, il faut l’inverser. Il faut un mode de production qui fixe les déchets. »

Idriss Aberkane, conférencier et essayiste français

Partout dans le monde, des innovations sont créées et portées par des industriels, PME, ONG mais surtout par nous, les citoyens, pour transformer ces déchets en ressources : les bouteilles plastique, les filets de pêche, les pneus, les chambres à air en lunettes, chaussures, vêtements, montres et sacs.

Voici des exemples pour inverser notre emprunte et pour transformer nos déchets en ressources en leur donnant une deuxième vie et permettant la mise en place d’une économie circulaire.

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